Il faut bien le dire, l'Algérie n'a jamais tourné la page depuis la sécession d'avec la métropole et prend tous les prétexte pour ennuyer la France 

Les accords d'Évian était très favorables à l'Algérie et aux algériens qui pourraient quasiment tous être français et algériens et réciproquement, c'est ce qui a du faire peur au pouvoir FLN si trop de français restaient et témoignaient de la dégradation économique du pays 

Deuxièmement: l'intégrité nationale en 62 ne comprenait pas le Sahara espagnol libéré par la "marche verte", organisée par Hassan II, rappelons-le tout de même, et l'ONU  n'a pas à s'immiscer dans les affaires intérieures marocaines

Troisièmement: l'Algérie n'a pas garantit les intérêts économiques et militaires français 

En tout cas le refus de reprendre les délinquants algériens datent d'avant la déclaration sur le Sahara 

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Les Accords d'Évian, signés le 18 mars 1962 entre la France et le Gouvernement provisoire de la République algérienne (GPRA), ont mis fin à la guerre d’Algérie (1954-1962) et ont ouvert la voie à l’indépendance de l’Algérie.

Depuis 1954, la guerre d’Algérie oppose l'armée française aux indépendantistes algériens du Front de libération nationale (FLN). Après plusieurs années de conflit sanglant et une forte pression politique et internationale, le général de Gaulle, alors président de la République française, engage des négociations avec le FLN.

Les accords d’Évian sont un compromis qui prévoient :

• Un cessez-le-feu immédiat à partir du 19 mars 1962.
• Un référendum d’autodétermination en Algérie (qui aura lieu le 1er juillet 1962 et aboutira à une victoire écrasante pour l’indépendance).
• La reconnaissance de l’intégrité territoriale de l’Algérie.
• Le statut des Européens d’Algérie ("Pieds-noirs") et leur possibilité de conserver la nationalité française ou algérienne.
• Le retrait progressif de l’armée française et la garantie de certains intérêts économiques et militaires français en Algérie.
• L’amnistie pour les actes commis pendant la guerre, sauf pour certains crimes.

• Le 5 juillet 1962, l'Algérie proclame officiellement son indépendance.
• Départ massif des Pieds-noirs et des Harkis (musulmans ayant combattu pour la France), souvent dans des conditions dramatiques.
• Fin officielle de la colonisation française en Algérie après 132 ans de présence.

Les Accords d'Évian restent une étape historique majeure, mais leur application a été marquée par des tensions et des violences, notamment contre les Harkis et à travers les actions de l’OAS (Organisation armée secrète), opposée à l’indépendance.

Les Accords d'Évian prévoyaient plusieurs garanties pour la France concernant ses intérêts économiques et militaires en Algérie après l'indépendance. Voici les principaux points :

• Exploitation des hydrocarbures : La France souhaitait préserver son accès aux richesses pétrolières et gazières du Sahara. Les accords prévoyaient que la France continuerait à exploiter ces ressources pendant plusieurs années après l’indépendance.
• Maintien des entreprises françaises : Les entreprises françaises présentes en Algérie (notamment dans les secteurs des banques, des mines, des transports et du commerce) devaient bénéficier d'une protection juridique et d'une continuation de leurs activités.
• Accords commerciaux préférentiels : L’Algérie indépendante devait continuer à exporter ses produits (comme le vin et le gaz) vers la France avec des conditions avantageuses.

• Bases militaires françaises : La France a obtenu le droit de conserver des bases militaires en Algérie pour une durée limitée. L’exemple le plus marquant est la base de Mers el-Kébir, un port stratégique pour la marine française, que la France pouvait occuper jusqu’en 1967.
• Essais nucléaires dans le Sahara : La France menait déjà des essais nucléaires dans le désert algérien (comme ceux de Reggane et d’In Ekker). Les accords lui permettaient de poursuivre ces essais jusqu’en 1967.
• Coopération militaire : Une collaboration entre les deux pays devait être maintenue, notamment en matière de formation militaire et de fourniture d’équipements.

• Dès 1971, le président algérien Houari Boumédiène nationalise les hydrocarbures, mettant fin à la domination économique française sur ce secteur.
• En 1967, la France quitte Mers el-Kébir, mettant fin à sa présence militaire en Algérie.
• Les essais nucléaires cessent progressivement avec la construction d'un nouveau site en Polynésie.

Ces accords ont donc garanti une transition douce pour les intérêts français, mais ils ont été rapidement remis en cause par l’Algérie indépendante, qui souhaitait affirmer sa souveraineté totale.